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Constate

28/03/2024   Ce que tu te croies être ne pourra jamais rien changer, en toi. Ce que tu te croies être n’a aucun pouvoir, sauf un : constater. Constate tes émotions, constate tes contractions, constate ta tristesse, constate ton amertume, constate ta rancœur. Dans toutes les situations où la vie te place, un face à face avec un voisin, un collègue, ton mari, ta femme, ton enfant un face à face avec un imprévu, un empêchement, un retard, une panne, un accident, la pluie, la grêle, le froid un face à face avec un manque d’argent, de reconnaissance, de gratitude, de sourire un face à face avec tout ce à quoi tu t’attendais et qui n’est pas, avec tout ce que tu espères, convoites et qui ne vient pas, un face à face avec ton passé, tes souvenirs constate ta colère, ta rage, ta révolte, ton impuissance, tes peurs, ton besoin de justice, ton besoin de réparation ta culpabilité, tes accusations, vers le voisin, le collègue, ton mari, ta femme, ton enfant, vers l’imprévu, l’empêchem

* 2024 *

Je te souhaite de toucher au feu de ce que tu es vraiment.   Je te souhaite de ressentir le désir brûlant d'une autre vérité, de pressentir que les choses ne sont peut-être pas comme tu l'as imaginé jusqu'à présent.   Je te souhaite de ne pas chercher à comprendre mais à te poser simplement la question de ce qui existe "réellement" en toi. A oser regarder du côté des identités qui te collent à la peau : tes sensations, tes émotions, tes pensées, ton/tes histoire(s)... qui fluctuent sans arrêt et qui ne peuvent être définitivement ce que tu es vraiment. A observer que derrière tout ce magmas qui bouge, qui change sans arrêt, existe un senti profondément intime qui, lui, est toujours Un depuis que tu es né(e). Ou même depuis la nuit des temps...   Je te souhaite d'explorer ce senti, ce Un, ce Toi dans la plus belle quête qui soit.  

Musique

Il faudrait pouvoir se taire Se taire, se taire, se taire… Jusqu’à rencontrer les profondeurs Qui filtre parfois au-travers des yeux Regarder, Se regarder, Sans mots, sans limites Dans tous les objets du monde Dans tous les regards Être Soi en tout, partout Il faudrait savoir se taire Pour rencontrer enfin La musique silencieuse Qui nous manque depuis si longtemps Entendre derrière les notes Entendre derrière les mots

Les mots

Les mots viennent parfois comme s’échouent sur le sable dur les vagues en bout de course. C’est doux, ça clapote paisiblement. Ça va, ça repart, comme un reflux qui ne peut faire autrement que suivre le cours naturel de la Vie. Il arrive aussi qu’au fur et à mesure qu’ils se posent, repartent, reviennent, les mots prennent de l’ampleur, se soulèvent, deviennent puissants. Comme les vagues un jour de forte houle, ils s’abattent, ils s’échouent, éclaboussent tout, ils s’éparpillent, se dissolvent, pour se fondre à nouveau dans leur essence première. Le besoin vient parfois de les mettre en histoires, histoires vraies, ou imaginées pense-t-on, mais l’imagination n’est-elle pas un reflet de Soi dans lequel on puise inlassablement ? Les mots sont parfois si intimes qu’il faudrait peut-être les taire. Et les laisser s’imprégner de Silence.  

Confusion

Au lieu de te pencher sur tes souffrances, pourrais-tu Te voir dans l’instant ? Toi et Toi seul, avant toi… Au lieu de pleurer sur le sentiment de ne pas être compris(e) à ta juste valeur à ta juste image que tu maintiens, envers et contre tout, et que tu ressens viscéralement être toi, pourrais-tu Te voir dans l’instant ? Toi et Toi seul, avant toi… Avant les ressentis qui te collent à la peau et t’engluent au point que tout en toi est désormais enserré, comprimé, compressé. Peux-tu t’autoriser à ne plus vouloir être formaté, compacté et à découvrir cet Autre (qui n’a pas de nom), que tu regardes encore comme un autre et qui pourtant n’est autre que Toi… Mais cela t’est-il possible ? Quand tes ressentis reflètent si implacablement ce que tu te sais, ce que tu te crois, gravé par cœur depuis tant d’années, mémorisé comme les tables de calcul ou les poésies qu’on te forçait à assimiler jusqu’à ce que tu les récites d’un trait, sans plus laisser place à la moind

Blessures

Nous devrions nous laisser traverser par nos blessures, les laisser saigner, sans les nommer, sans les retenir, et les aimer si fort… N’est-ce pas aussi cela, être vivant ?