Qui es-tu ?

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Sais-tu ?
qui tu es vraiment...

Ou te contentes-tu d’écouter les voix extérieures auxquelles tu as fini par t’identifier, toutes ces voix qui, jour près jour, te content malheur, souffrance et désespoir ou qui semblent, pour un temps, pour un temps seulement, t’apaiser et que, dans un cycle infernal, tu répètes à l’envi…

Je pourrais moi aussi t’en conter tant, et tant… Mais cela servira-t-il si la question essentielle est constamment évitée, détournée, recouverte de ces milliards d’histoires sans fin ?

Sais-tu qui tu es vraiment ?

Regarde… Regarde de beaucoup plus près… Toutes ces voix que tu proclames extérieures à toi mais qui ne tournent en boucle que dans ta tête. Les vois-tu ? Et si tu les vois, c’est que tu dois bien être autre chose…

Autre « chose » qui « voit ». Alors, qui es-tu vraiment ?

Regarde… Regarde de beaucoup plus près… Ce corps dont tu te réclames, que tu as fais tien au fil des ans, et que tu penses pouvoir contrôler. Le vois-tu ? Et si tu le vois, c’est que tu dois bien être autre chose…

Autre « chose » qui « voit ». Alors, qui es-tu vraiment ?

Tourne, tourne, tourne… Sans cesse autour de cette question. Jusqu’à ce qu’elle ne devienne plus que ta seule raison de vivre. Jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un feu brûlant, consumant chaque attraction de ce monde, dépouillant, jour après jour, chaque apparat construit de ta mémoire et du temps, te rendant absolument nu, sans plus aucune peur, pour te laisser non plus au seuil du « voir » mais au cœur d’un mystère sans nom.

 

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